Extrémisme violent dans les zones transfrontalières du Burkina, Togo et Benin: Comment réussir la prévention ?



M. Boulaye Sanogo, Directeur des Pôles de croissance et de Compétitivité, assisté de collaborateurs  et de représentants du Secrétariat technique du Fonds de consolidation de la paix (PBF), a reçu  pour une séance de travail le vendredi 16 octobre 2020 dans les locaux du Programme d’Urgence pour le Sahel (PUS-BF), une équipe de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) chargée du pilotage du projet transfrontalier «  Prévention de l’Extrémisme Violent » au Burkina Faso, au Togo et au Benin.   L’équipe du projet a été conduite par son coordonnateur M. Angelo Mamadou Diallo.

La mise en œuvre du projet transfrontalier «  Prévention de l’Extrémisme Violent » au Burkina Faso, au Togo et au Benin,  est confrontée à de sérieuses difficultés liées à des contraintes d’accessibilité et de sécurité dans les zones cibles,  ne permettant pas d’atteindre efficacement les résultats escomptés sur le terrain.

En vue de trouver une réponse conséquente à la situation, une réflexion a été menée en interne et a pu dégager comme perspective le recours aux acteurs locaux pour l’exécution de certaines activités. Pour ce faire, il est envisagé l’organisation à la fin de mois d’une consultation avec les maires et préfets des communes cibles afin d’explorer des alternatives aux approches et stratégies initiales de mise en œuvre du projet.

C’est en prélude à cette rencontre de consultation des acteurs locaux que les responsables du projet ont sollicité cette séance de travail avec l’Unité de coordination du PUS-BF et les représentants du secrétariat technique du PBF pour recueillir leurs observations et orientations qui pourraient  contribuer au succès de la mise en œuvre des activités.

A ce propos, par rapport aux deux options suggérées par l’équipe du projet comme  mesures de mitigation à savoir (i) la délocalisation du projet dans des nouvelles zones, et (ii) , le recours aux maires pour la réalisation de certaines activités, les échanges ont privilégié la deuxième option qui propose le recours aux maires. Il a été également recommandé d’impliquer les responsables d’organisations de la société civile telles que les associations des jeunes et de femmes au niveau communal.

 En outre, concernant les principales activités en souffrance, il a été suggéré de préciser les cibles et les quantités pour chaque commune afin de motiver l’implication des acteurs locaux dans la recherche de solution.  Au regard de la pertinence des observations, promesse a été faite par l’équipe du projet de les prendre en compte dans l’organisation de la consultation au niveau local.

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