Pôle de croissance de Bagré: Mission de suivi et d’échanges avec les acteurs

Une équipe de la Direction Générale de l’Aménagement Territorial (DGDT) a séjourné du 23 au 26 aout 2020 à Bagré dans le cadre du suivi-évaluation du processus de construction et de mise en œuvre du Pôle de croissance de Bagré.Une équipe de la Direction de la Direction Générale de l’Aménagement Territorial (DGDT) a séjourné du 23 au 26 aout 2020 à Bagré dans le cadre du suivi-évaluation du processus de construction et de mise en œuvre du Pôle de croissance de Bagré.

Il s’est agi pour cette mission :

  •  d’échanger avec l’équipe technique de Bagrépôle, les producteurs, les personnes affectées par le projet sur les contraintes et les difficultés qui handicapent la construction du pôle; 
  • de formuler des recommandations pour accélérer le processus de construction du pôle;
  • de visiter quelques réalisations.

La journée du lundi 24 aout 2020 a été consacrée aux visites de la radio Bagrépôle FM, à l’Union Diocésaine de Riz de Bagré (UDIRBA), à la ferme laitière de l’ONG SAPHE, à l’Entreprise Kokuma et au Centre d’Élevage Piscicole de Bagré.

C’est par la radio  Bagrépôle FM que l’équipe de la DGDT a entamé cette série de visites. Dans les locaux de la radio, le directeur en personne, M. Richard Paul Dedoui a conduit les visiteurs dans les studios numériques servant respectivement pour les  émissions et les productions puis dans la salle des émetteurs abritant un émetteur d’une puissance de 1000 w et d’un second émetteur d’une puissance de 500 w. La radio anime pendant 17 heures par jour en français, mooré, bissa et fulfuldé et couvre un auditoire potentiel de 1200 000 personnes. La difficulté majeure à laquelle fait face Bagrépôle FM, selon le directeur est l’insuffisance du personnel.

Après Bagrépôle FM , le cap a été mis sur l’Union Diocésaine de riz de Bagré (UDIRBA) qui est une unité industrielle spécialisée dans la transformation du riz paddy. Équipée d’une chaîne de transformation d’une capacité de décorticage de 6 tonnes de riz paddy par heure, elle est dotée de quatre niveaux de nettoyage dont une trieuse optique et d’un dispositif de lavage sous pression qui garantit un riz de qualité sans impureté. La principale difficulté à laquelle cette unité industrielle est confrontée, est la contrefaçon qui a plombé sérieusement les ventes ces dernières années.

La ferme laitière de l’ONG SAPHE a marqué la troisième étape de la tournée des visiteurs. Cette ferme qui devrait être fonctionnelle depuis le mois de février 2020 a vu ses installations ajournées en raison de la pandémie de la COVID 19 quand bien même les machines sont déjà sur place. Les techniciens qui devaient venir de l’Italie pour poser les installations n’ont pu effectuer le déplacement.

A quelques encablures de la ferme laitière, se trouve une autre unité industrielle de décorticage de riz paddy dénommée Entreprise Kokuma. Moins grande que l’usine UDIRBA en termes d’installations, l’Entreprise Kokuma est également spécialisée dans la transformation du riz. Ses partenaires les plus importants sont des structures publiques comme la Société nationale de Gestion des Stocks de Sécurité (SONAGESS) dont le mode de règlement ne permet pas toujours de payer les producteurs dans des délais raisonnables afin d’aider ces derniers à démarrer les campagnes à bonne date.

Le périple s’est terminé avec la visite du Centre d’Élevage Piscicole de Bagré qui a vu le jour grâce à la coopération Taiwano-Burkinabè. Le centre comprend trois unités de production à savoir l’alimentation, les alevins et la production de poissons marchands. Les visiteurs ont pu apprécier les différentes étapes allant de la production de larves jusqu’à la dernière étape de production de génitrices  ou de poissons marchands.

Quant à l’unité de production de l’alimentation, en raison d’une pièce électronique défectueuse ses capacités optimales de production ont été fortement compromises.   

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