La 2ème édition de la Conférence nationale des territoires, s’est tenue ce jour 26 octobre 2023 dans la salle de conférences du Conseil Burkinabè des chargeurs. Les travaux ont été présidés par le Conseiller technique Souleymane NABOLE, représentant le Ministre de l’économie, des finances et de la prospective.
Impulser une dynamique de développement durable, tel est le sillon dans lequel le ministère de l’économie, des finances et de la prospective, à travers la Direction générale du développement territorial, entend inscrire son action en matière d’aménagement du territoire afin d’apporter sa contribution à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. C’est dans cette optique que s’inscrit l’organisation de la présente édition de la Conférence nationale des territoires placée sous le thème : « Territoires et défis de l’autosuffisance alimentaire dans un contexte de forte pression sur le foncier et de changement climatique au Burkina Faso ».
Ce thème principal a été décliné en deux sous-thèmes à savoir « Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 : les acteurs et leurs rôles pour relever le défi de la souveraineté alimentaire » et « Rôle de l’évaluation environnementale stratégique dans la mitigation des risques des changements climatiques sur les territoires et la sécurité alimentaire ».
L’objectif global de la deuxième édition de la CNT a été de permettre aux acteurs de développement d’échanger sur la contribution des territoires à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.
Les objectifs spécifiques quant à eux visaient à :
- échanger sur les défis liés à l’autosuffisance alimentaire ;
- présenter la situation des orientations du SNADDT en matière d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en lien avec les pratiques des acteurs ;
- discuter la prise en compte des changements climatiques dans l’évaluation environnementale des politiques publiques ;
- proposer des pistes de solutions et des recommandations pour une autosuffisance alimentaire dans un contexte de changement climatique.
Les travaux ont été marqués par des communications sur le thème central de la rencontre et les deux sous-thèmes précédés par une présentation sur le bilan de mise en œuvre des recommandations de la première édition. Les échanges qui ont suivi ces présentations ont permis aux participants de poser des questions, de faire des commentaires ou d’apporter des contributions pour soutenir les débats.
Ainsi, plusieurs thématiques liées au défi du foncier et de l’autosuffisance alimentaire, à la production agro-sylvo-pastorale, aux changements climatiques, et au respect des textes, etc., ont été soulevées. Autant de préoccupations qui constituent des facteurs limitants dans la prise de certaines décisions.
Nonobstant ce contexte si difficile, l’acteur de développement est tenu de jouer son rôle avec efficacité dans les choix qu’il est amené à opérer. C’est en cela que la CNT se présente comme une tribune d’échanges directs et ouverts qui a l’avantage de réunir autour d’une même table les acteurs avisés de la question de l’aménagement du territoire.
Le Burkina Faso a fait de l’aménagement du territoire l’un des piliers de son développement en adoptant les textes portant Réorganisation agraire et foncière (RAF) en 1984.
Cette place de choix accordée à l’aménagement du territoire par les autorités s’est renforcée par l’adoption de la Politique nationale d’aménagement du territoire (PNAT) en 2006 et du Schéma national d’aménagement et de développement durable du territoire (SNADDT) en 2017.
Le SNADDT et la PNAT déclinent les grandes orientations pour promouvoir un développement intégré et harmonieux du territoire national sur le long terme. L’une des principales orientations du SNADDT est l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2040.v
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