Le Comité Technique de Suivi des projets du Fonds de Consolidation de la Paix (en anglais Peace Building Fund (PBF)) s’est réuni le mercredi 14 juillet 2021 pour sa deuxième session de l’année dans la salle de conférences du Ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur. Présidée par M. Félix Charles Dalla, Directeur Général du Développement Territorial (DGDT), la session a enregistré la présence de Directeurs régionaux de l’économie et de la planification, de représentants de département ministériels et les gestionnaires des projets PBF au sein des agences et ONG bénéficiaires.
Selon M. Félix Charles Dalla, Directeur Général du Développement Territorial (DGDT), le Comité technique de suivi (CTS) est un organe technique qui relève des dispositions prises dans le cadre de la mise en œuvre du Fonds de Consolidation de la Paix, en vue d’assurer au niveau technique, le suivi et le contrôle qualité des projets financés par ledit fonds en appui au Programme d’Urgence pour le Sahel (PUS-BF). Son rôle en tant que dispositif technique consiste à réfléchir et à proposer des pistes de solutions aux difficultés auxquelles les projets sont confrontés sur le terrain. Ce qui permet au Comité conjoint d’orientation (CCO), une instance supérieure de prendre des décisions qui répondent aux préoccupations soulevées par les gestionnaires des projets.
Dans cette optique, la session du CTS de ce jour a donné l’occasion aux participants d’échanger sur la mise à jour du portefeuille PBF ; d’examiner la mise en œuvre des plans de travail annuels 2021 des projets PBF et de faire une analyse technique des documents à soumettre à la prochaine session du CCO.
Intervenant à l’issue des présentations, les Directeurs régionaux de l’économie et de la planification ont unanimement salué l’évolution positive concernant la mise à leur disposition des rapports des projets. Cette préoccupation soulevée lors des précédentes sessions est ainsi en voie d’être définitivement résolue. Ils ont salué particulièrement l’action de l’OIM et du PNUD et invitent les autres projets à faire autant.
S’agissant des évaluations finales et les processus de clôture des projets, des préoccupations diverses ont été exprimées. Y a-t-il par exemple des critères à respecter pour bénéficier d’une deuxième phase de son projet ? M. Gédéon Behiguim, coordonnateur du Fonds de Consolidation de la Paix, a répondu qu’en général, il n’est pas accordé de deuxième phase aux projets PBF sauf dans certains cas très exceptionnels.
Quant à la coordination opérationnelle et la synergie entre les projets au niveau de chaque région, les participants ont apprécié et adhéré aux propositions formulées dans la présentation.
Point de la session
A la fin des échanges et avant de procéder à la clôture officielle de la session, le DGDT a fait une synthèse des travaux ainsi qu’il suit :
- le rapport était techniquement validé sous réserve de la prise en compte des observations des participants;
- une résolution a été prise relativement à la transmission des rapports d’activités par les agences aux DREP;
- transmettre les documents du CTS au moins 05 jours avant la tenue de la session;
- prendre en compte le Grand-Ouest, plus précisément la Boucle de Mouhoun dans les projets PBF;
- partager les termes de référence des évaluations finales des projets avec le secrétariat conjoint avant publication pour le recrutement des consultants;
- Insérer dans le rapport un tableau présentant les résultats des projets ;
- prendre les dispositions pour réaliser un document de coordination et de synergie.
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