Appropriation du Programme d’Urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF): Les acteurs locaux de la région du Nord outillés

Un atelier d’appropriation du Programme d’urgence pour le sahel (PUS-BF) s’est tenu le jeudi 24 septembre 2020 dans la salle de conférences de la Direction de l’économie et de la planification de la région du Nord, organisé conjointement par l’Unité de coordination du PUS-BF et le Fonds de consolidation de la Paix (PBF). Son objectif : renforcer l’implication des acteurs locaux dans la mise en œuvre et le suivi du PUS-BF.

Les travaux de l’atelier ont été animés respectivement par par Messieurs Aimé S.Bado et Joanny Zongo de l’unité de coordination du PUS-BF et M. Brahim Haidara du secrétariat technique du Fonds de consolidation de la paix  avec la modération de M. Sanousso Sawadog, Directeur régional de l’économie et de la planification (DREP) de la région du Nord. Les présentations ont porté respectivement sur le PUS-BF, sa programmation et son système de suivi-évaluation et sur le Fonds de consolidation de la paix.

Ces différentes présentations ont permis d’ouvrir des échanges au cours desquels les participants ont exprimé leurs préoccupations relatives à des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien dans leurs services respectifs. Il s’agit notamment de la question d’arbitrage des activités transmises pour prise en compte dans le Plan de Travail Annuel Budgété (PTAB), du problème d’abandon des chantiers dans des zones sécurisées et non sécurisées, de la lourdeur des procédures du PUS-BF. A ce sujet, les participants ont préconisé la mise en place d’une plateforme plus allégée permettant une réalisation rapide des activités.

Il a également été proposé que les autorités étudient la possibilité de procéder à des recrutements d’agents qualifiés issus des  localités à hauts risques sécuritaires  pour combler les abandons intervenus dans la région.  Cette expérience serait déjà menée avec succès dans la région par certaines ONG.

Au niveau de la santé, une autre expérience est en train d’être menée pour notamment assurer par téléphone les accouchements et certains soins aux patients des zones inaccessibles du fait de l’insécurité.

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