64% de taux d’exécution physique: 2e session ordinaire 2024 du COPIL des projets financés pour le Fonds de consolidation de la paix (PBF) du Système des Nations Unies

Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Gouverneur de la région du Nord représentant le Ministre de l’économie et des finances, et Madame Carole Flore SMERECZNIAK, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, ont co-présidé le jeudi 12 décembre 2024, la 2ème session ordinaire de l’année 2024 du Comité de pilotage (COPIL) des projets financés par le Fonds de consolidation de la paix (PBF) des Nations Unies. L’objectif des travaux, qui se sont déroulés dans la salle de conférences du Ministère de l’économie et des finances, consistait à apprécier l’état d’avancement des projets du portefeuille et à donner des orientations stratégiques dans le but d’atteindre les résultats escomptés.

Pour atteindre l’objectif assigné à la présente session du COPIL, les participants ont été invités à : faire le point de la mise en œuvre des recommandations du Copil du 1er octobre ; faire l’état de mise en œuvre des projets du Portefeuille PBF 15 novembre 2024 ; examiner le rapport semestriel 2024 du portefeuille PBF. Ils ont également été chargés de soumettre les suggestions et recommandations du CTS du 04 décembre 2024 et de donner des orientations pour de nouvelles initiatives de projets pour l’exercice 2025.

À ce jour, 53,4 millions de dollars US ont été alloués pour ces projets. Les interventions du PBF en 2023 et 2024 ont contribué, entre autres, au renforcement du cadre institutionnel de mise en œuvre de la politique nationale de sécurité et à réduire la méfiance entre les forces de sécurité et les populations.

En outre, les initiatives du PBF en direction des jeunes hommes et jeunes filles engagés pour la cohésion sociale et la sensibilisation à la paix, participent au sein des communautés locales à une gestion pacifique des ressources naturelles et des infrastructures sociales de base.

Suite à une présentation introductive faite par le Coordonnateur du PBF au Burkina Faso, Monsieur Constant N’DA, les échanges qui ont été ouverts ont permis d’aborder diverses questions concernant l’efficacité des projets PBF et le changement qu’ils induisent dans le quotidien des populations des régions touchées par la crise. Il s’agit notamment d’observations liées aux faibles taux enregistrés dans les régions du Centre-Nord, du Sahel, du Nord, de l’Est et de la Boucle du Mouhoun.

En rappel, c’est en 2018 que le Burkina Faso a été déclaré éligible au PBF à la demande du Gouvernement Burkinabè. Ce qui lui a permis de bénéficier de l’appui financier dudit fonds pour soutenir le Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) à travers des projets visant à : (i) l’amélioration de la confiance entre les populations et l’État, (ii) le renforcement de la résilience sociale et la participation active des femmes et des jeunes et (iii) la gestion pacifique des conflits avec un accent particulier sur l’implication des femmes et des jeunes.

Cette seconde session du COPIL se tient dans un contexte où le PUS-BF arrive à échéance le 31 décembre 2024. Aussi, Monsieur Issouf OUEDRAOGO a, au nom de Monsieur le ministre de l’économie et des finances, saisi l’occasion pour traduire ses remerciements au PBF pour l’appui dont bénéfice le PUS-BF pour la prise en charge des défis sécuritaires et humanitaires. Il a particulièrement salué l’accompagnement du PBF pour la prise en charge de l’élaboration de la Stratégie nationale de résilience et de stabilisation des territoires au Burkina Faso.

Toutefois, il a insisté sur les orientations données par Monsieur le Ministre de l’économie et des finances, Dr Aboubakar NACANABO qui préconise l’inscription d’activités à impact qui mettent l’accent sur les investissements, plutôt que sur les formations. De plus, il a souhaité que le budget de fonctionnement du projet PBF n’excède pas 15% du budget total du projet. Enfin, parmi les recommandations phares, on note : une meilleure prise en compte des six (06) premières régions du PUS-BF dans les interventions du PBF en termes de réalisation des activités et en accordant une priorité aux investissements. On note aussi qu’il est prévu l’évaluation du portefeuille du PBF au Burkina Faso (2017-2024) pour analyser, entre autres, les questions de pertinence, d’impact, d’efficacité, de cohérence et ce, en prenant en compte les investissements, les priorités de la Transition déclinées dans le PA-SD et en impliquant fortement les acteurs au niveau local, notamment les Gouverneurs de régions.

SCRP/DGDT

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